
31.5.08
30.5.08
Nouvelle question écrite en attente sur la fin du monopole de la Sécurité sociale
Lundi prochain, 2 juin 2008, devrait paraître une nouvelle question écrite, celle-ci formulée par M. Marcel Bonnot, député de Montbéliard (Doubs), avocat et membre de la Commission des Lois, à Mme Christine Lagarde. On peut s'attendre à une surprise...
A suivre donc sur questions.assemblee-nationale.fr.
28.5.08
Rions avec les gauchistes de mon entreprise !

Je vous épargne toutes les idées récurrentes destinées à promouvoir le "développement durable" ou à envelopper l'employé au travail dans un petit cocon douillet, en voici cependant un florilège représentatif :
- "Massages relaxants" : "Les massages sont reconnus comme permettant de réduire le stress et les troubles de la santé, ce qui ne peut être que bénéfique pour les salariés et leurs entreprises"
- "relax tonique ou massage assis" : "Il s'agit d'une gestion dynamique du stress par le massage assis - technique sur les points d'acuponcture pour libérer les tensions nerveuses"
- "Evacuer son stress grâce à un massage" : "Avoir la possibilité de se faire masser sur son lieu de travail permettrait de se sentir simplement mieux donc plus efficace"
- "Salle de repos anti-stress" : "Créer une salle facilement accessible, meublée d'assises confortables au dossier relativement allongé" (ça doit être excellent pour faire la sieste)
- "Ambiance musicale" : "Cela permettrait d'apporter un confort supplémentaire à l'environnement de travail favorable à une plus grande implication des collaborateurs"
- "Mangez des Pommes" : "Attribuer gratuitement 1 fruit à chaque salarié le midi" (c'est la tyrannie du "manger-bouger", un de ces jours Xavier Bertrand va reprendre l'idée)
- "Le Pass Vélib'" : "le remboursement de l'abonnement annuel Vélib + l'attribution d'un forfait sur le compte Vélib" (c'est Delanouille qui va être content)
Titre:C'est bien vu, non ? Ils feront moins les malins, tous ces privilégiés qui sont blancs, hétérosexuels et non handicapés !
A la rencontre des minorités
Impact :
Amélioration vie au travail
Pourquoi cette idée ?
Notre société se veut une entreprise ouverte aux questions sociétales et sa politique en la matière se veut progressiste. Une étape supplémentaire en la matière pourrait être intéressante.
Description de l'idée :
L'idée serait de proposer à des personnes, notamment les cadres dirigeants, d'une "majorité" à participer à des réunions, externes à l'entreprise, d'une "minorité", par exemple un cadre homme dans une réunion de club de cadres femmes, un cadre blanc dans une réunion de club de cadres noirs, un cadre hétérosexuel dans une réunion de club de cadres homosexuels, passer la journée dans un fauteuil roulant afin de prendre conscience des difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite, etc. afin de faire toucher du doigt la différence et de faire ressentir à ces personnes de la "majorité" ce que peut être le fait de se sentir en "minorité".
Actions à mener :
Recenser les différentes "populations minoritaires", recenser les différentes organisations de lutte contre les discriminations et se mettre en relation avec dans le but d'organiser ce type de rencontres.
Avantages de votre idée :
L'objectif est d'intégrer les problématiques liées aux minorités dans la politique RH et permettrait, d'une part, à chacun des employés de trouver sa place dans l'entreprise et, d'autre part, d'attirer des investisseurs à la recherche d'entreprises qui se sentent concernées par les questions sociétales. En outre, cette idée permettrait de combattre les préjugés et d'améliorer la tolérance et, de ce fait, pourrait apporter, par le biais d'une plus grande ouverture d'esprit, un regard différent sur l'activité quotidienne de tous les participants.
Et pour finir voici une suggestion bien dans la ligne collectiviste égalitariste qui sévit en France depuis des décennies :
Titre:On se demande pourquoi ce ou cette brave gauchiste ne demande pas carrément la gratuité du repas, ou de ses frais de déplacement quotidiens, ou de la garderie pour ses gosses, ou de son loyer, de sa voiture, etc.
Restauration solidaire
Pourquoi cette idée ?
Pour que le paiement des repas à la cantine soit en fonction des salaires. Ce n'est pas une question de coût mais plutôt une question de parité.
Actions :
Mettre deux tarifs au niveau du restaurant
Avantages de l'idée :
Paiement du repas en fonction du salaire. Certaines personnes sont des employés et paient à la caisse le même prix qu'un cadre hors classe.
Ma définition du gauchiste (de droite ou de gauche, car ça n'a rien à voir avec le positionnement politique) : c'est quelqu'un qui pense que tous les problèmes peuvent être réglés en volant les "riches" pour donner aux "pauvres". Et qu'est-ce qu'un riche ? C'est quelqu'un qui gagne plus que le gauchiste. Qu'est-ce qu'un pauvre ? Quelqu'un qui gagne moins que lui. Quant au gauchiste, il n'est ni riche ni pauvre, mais comme il est très généreux et très solidaire (pas comme ces salauds de riches), il pense aux pauvres...
Ce sont les mêmes qui prétendent défendre les "acquis sociaux", sans se rendre compte que ces "acquis", actuels ou à venir (qu'il s'agisse d'un massage au travail, d'un fruit gratuit, ou d'un repas moins cher), viendront, en fin de compte, en déduction de leur salaire, et seront une des principales causes du chômage et de la stagnation de leur pouvoir d'achat. Mais allez expliquer ça à des graines d'esclaves volontaires, des assistés animés avant tout par la jalousie sociale !
25.5.08
La différence entre les USA et l'URSS

C'est l'excellent Ted Stanger qui est bien placé pour comparer les deux pays (extrait d'une interview de ce 25 mai) :
- Qu’en est-il de l’instauration d’une assurance sociale ? [note : "assurance sociale", quand on est un journaliste français politiquement correct, c'est comme ça qu'on appelle le vol des assujettis-esclaves par l'insécurité asociale]Attention, je n'affirme pas que les Etats-Unis soient un modèle. C'est au contraire un pays très étatisé et interventionniste, mais moins que notre Union soviétique française, au moins dans certains domaines.
- C’est vrai que 50 millions de personnes en sont privées. Mais dans le même temps, les 250 autres millions d’Américains sont contre. Outre-Atlantique, on ne rencontre pas le misérabilisme qu’il y a chez vous, où chacun a peur de tomber dans la misère et demande à l’Etat de le protéger.
- Misérabilisme : c’est vraiment le mot que vous voulez employer ?
- Oui, c’est bien celui-là. Je pense que les Français se préoccupent trop des pauvres et oublient qu’il faut créer des richesses. Aux Etats-Unis, les nantis en veulent aux pauvres !
- Serait-ce une position morale ?
- Tout à fait. Nous autres, Américains, nous sommes tous des calvinistes : pour nous, être riche, c’est la volonté de Dieu, ce n’est pas un accident.
- Même quand on est riche grâce à sa famille ou grâce à un héritage ?
- Même quand il s’agit d’héritiers ! La conséquence de tout cela, c’est que beaucoup d’Américains pensent que la charité ne peut venir que du privé.
23.5.08
22.5.08
Galipettes et cabrioles à l'Elysée

Fillon nous a avoué que "l'Etat était en faillite", et vous nous avez lâché un jour que "les caisses étaient vides" (deux choses que nous savions pertinemment). Or, à l'école de tous vos prédécesseurs, chaque fois qu'il y a une petite manifestation de mécontents quelque part - et ça ne manque pas -, pour les calmer vous leur distribuez des aides, des crédits, des fonds, de l'argent. Qu'ils soient pêcheurs, sidérurgistes ou chauffeurs de taxi.Galipettes et cabrioles à l'Elysée, de Thierry Desjardins.
De son carrosse, le seigneur jette à pleines poignées des piécettes à ses manants affamés pour qu'ils l'acclament. Mais où allez-vous trouver tout cet argent ?
20.5.08
Adresse aux médias
Un nouveau billet de Faraj Chemsi...
''Le chevalier anti-sécu'', ( Claude Reichman), ''Un dentiste contre la Sécu'', ''Le dentiste égoïste'', voilà comment certains journalistes présentent les Français qui demandent tout simplement l'application des lois européennes et françaises abolissant le monopole de la Sécurité sociale française.
Qui sont ces Français qui ne veulent plus de la Sécurité sociale comme assureur unique ?
Des citoyens qui pensent qu'il est de l'intérêt de leur pays et de ses habitants d'en finir avec une idéologie collectiviste qui après avoir ruiné la Russie et ses satellites, est en train de ruiner définitivement la France.
Il est aberrant de priver de cette possibilité les Français, et notamment ceux qui touchent le SMIC, alors que beaucoup sont obligés de faire les poubelles des supermarchés pour se nourrir.
Ces smicards laissent à la sécurité sociale l'équivalent de 57,8% leur salaire net disponible, de leur salaire effectivement versé sur leur compte en banque ! (609,00 euros /mois).
Avez-vous pensé qu'ils cotisent de force à la Sécu et qu'ils ne peuvent de surcroît même pas se soigner, car ils n'ont pas les moyens de contracter une assurance-maladie complémentaire ?
Avez-vous pensé qu'ils pourraient économiser ainsi 200 à 300 euros par mois et avoir une couverture maladie complète, beaucoup plus large et échapper à la misère ?
Et que dire de ce système, qui engouffre des cotisations énormes, taxant essentiellement le travail, qui sert de maigres prestations et qui se finance par l'endettement des générations futures ?
Les Français payent déjà (pour ceux qui n'ont pas choisi de quitter la Sécu française) l'imprévoyance de nos aînés avec la CSG et la CRDS.
Pour notre smicard toujours en activité autour des poubelles, on retire 103,5 euros par mois : largement de quoi assumer la moitié de ses besoins en nourriture en profitant encore de la concurrence, chez un hard-discounteur.
Les conséquences de cette ruine sociale, de ce trou sans fin, sont déjà visibles sur notre jeunesse avec l'apparition des travailleurs pauvres (les fameux ''working poors'').
Les Français qui ont quitté la Sécu agissent essentiellement non pas par intérêt personnel, mais par conviction.
Jeudi dernier, lors de l'émission de télévision dont M. Kouchner était l'invité, j'ai tenté de poser une question à ce sujet.
Notre ministre des affaires étrangères a martelé que ''la France reste figée alors que l'Europe bouge''.
La France est en effet figée dans son fameux modèle social, alors que dans tous les pays développés règne la concurrence et la liberté d'entreprendre.
A quand un vrai débat sur ce sujet à la télévision ?
''Le chevalier anti-sécu'', ( Claude Reichman), ''Un dentiste contre la Sécu'', ''Le dentiste égoïste'', voilà comment certains journalistes présentent les Français qui demandent tout simplement l'application des lois européennes et françaises abolissant le monopole de la Sécurité sociale française.
Qui sont ces Français qui ne veulent plus de la Sécurité sociale comme assureur unique ?
Des citoyens qui pensent qu'il est de l'intérêt de leur pays et de ses habitants d'en finir avec une idéologie collectiviste qui après avoir ruiné la Russie et ses satellites, est en train de ruiner définitivement la France.
Il est aberrant de priver de cette possibilité les Français, et notamment ceux qui touchent le SMIC, alors que beaucoup sont obligés de faire les poubelles des supermarchés pour se nourrir.
Ces smicards laissent à la sécurité sociale l'équivalent de 57,8% leur salaire net disponible, de leur salaire effectivement versé sur leur compte en banque ! (609,00 euros /mois).
Avez-vous pensé qu'ils cotisent de force à la Sécu et qu'ils ne peuvent de surcroît même pas se soigner, car ils n'ont pas les moyens de contracter une assurance-maladie complémentaire ?
Avez-vous pensé qu'ils pourraient économiser ainsi 200 à 300 euros par mois et avoir une couverture maladie complète, beaucoup plus large et échapper à la misère ?
Et que dire de ce système, qui engouffre des cotisations énormes, taxant essentiellement le travail, qui sert de maigres prestations et qui se finance par l'endettement des générations futures ?
Les Français payent déjà (pour ceux qui n'ont pas choisi de quitter la Sécu française) l'imprévoyance de nos aînés avec la CSG et la CRDS.
Pour notre smicard toujours en activité autour des poubelles, on retire 103,5 euros par mois : largement de quoi assumer la moitié de ses besoins en nourriture en profitant encore de la concurrence, chez un hard-discounteur.
Les conséquences de cette ruine sociale, de ce trou sans fin, sont déjà visibles sur notre jeunesse avec l'apparition des travailleurs pauvres (les fameux ''working poors'').
Les Français qui ont quitté la Sécu agissent essentiellement non pas par intérêt personnel, mais par conviction.
Jeudi dernier, lors de l'émission de télévision dont M. Kouchner était l'invité, j'ai tenté de poser une question à ce sujet.
Notre ministre des affaires étrangères a martelé que ''la France reste figée alors que l'Europe bouge''.
La France est en effet figée dans son fameux modèle social, alors que dans tous les pays développés règne la concurrence et la liberté d'entreprendre.
A quand un vrai débat sur ce sujet à la télévision ?
19.5.08
Questions embarrassantes !
Je reçois souvent des questions très précises au sujet de la SS et je suis fort embêtée pour y répondre, n'étant pas une spécialiste, mais seulement une scientifique qui est venue un peu par hasard sur le sujet de la Sécurité sociale, comme un "cas d'école" pour libéraux, une dernière survivance du collectivisme digne d'être étudiée comme la monstruosité qu'elle est. Quand on me pose une question intéressante, j'essaie quand même de me documenter et de fournir une réponse qui est parfois vraiment spéculative... (voyez votre conseiller juridique préféré pour avoir une réponse d'un professionnel).
Par exemple Marie me demande :
Quand je regarde ma feuille de paye, je ne vois pas de ligne spécifique pour l'invalidité. Il semble donc que ça fasse partie de l'assurance maladie, c'est d'ailleurs ce que me confirme cette page : Taux et assiette des cotisations sociales, qui met dans le même pot "Assurance maladie, maternité, invalidité, décès", contrairement à Georges Lane dans sa monographie Combien nous coûte, à vous et à moi, la Sécurité sociale ?, qui met invalidité et incapacité sous le chapitre "SS retraite", certainement à tort, à mon avis (mais il se peut qu'il y ait un grand flou - volontaire - sur le sujet, ce qui est dans l'esprit du "système" qui aime mélanger des choux et des carottes).
Il semble donc que si on arrêtait de cotiser pour la partie "assurance maladie", on n'aurait plus de remboursement maladie, maternité, invalidité, décès - à la différence de la retraite (cotisation séparée) ou des indemnités journalières (absence de cotisation). Sauf bien sûr à souscrire une assurance spécifique en-dehors du système français.
Il semble aussi que les pensions d'invalidité soient versées aux salariés par la Sécurité sociale (et donc alimentées en fait par les cotisations des "assujettis" + le déficit de la SS), à la différence de l' allocation adulte handicapé, prestation financée par le budget de l’Etat (+ son déficit).
Maintenant, pour une personne salariée, ce genre de question ne se pose pas vraiment pour le moment, étant donné qu'en général l'employeur refuse que le salarié quitte le système français. C'est ce qui se passe dans mon cas, comme je l'explique ici, et ce malgré une lettre virulente que j'ai envoyée au PDG.
Inutile de dire que dans le système libéral idéal, il n'y aurait plus de cotisation obligatoire, on souscrirait des assurances maladies et des assurances invalidité - ça existe déjà, évidemment, avec un rapport qualité-prix qui serait meilleur que ce qu'impose actuellement la contrainte étatique. Même les handicaps de naissance peuvent être couverts par une assurance prénatale (ça existe déjà aussi).
Par exemple Marie me demande :
Qu'en est-il de la pension d'invalidité quand on est handicapé si on quitte la sécu...? Et comment ne plus la payer quand on est salarié , vu qu'elle est prélevée à la base...?Plaçons-nous dans le cadre (encore idéal et hypothétique hélas) où les directives européennes sont reconnues par la France (ou plutôt par son corps politique et son corps judiciaire), ce qui fait qu'on peut s'assurer où on veut.
Quand je regarde ma feuille de paye, je ne vois pas de ligne spécifique pour l'invalidité. Il semble donc que ça fasse partie de l'assurance maladie, c'est d'ailleurs ce que me confirme cette page : Taux et assiette des cotisations sociales, qui met dans le même pot "Assurance maladie, maternité, invalidité, décès", contrairement à Georges Lane dans sa monographie Combien nous coûte, à vous et à moi, la Sécurité sociale ?, qui met invalidité et incapacité sous le chapitre "SS retraite", certainement à tort, à mon avis (mais il se peut qu'il y ait un grand flou - volontaire - sur le sujet, ce qui est dans l'esprit du "système" qui aime mélanger des choux et des carottes).
Il semble donc que si on arrêtait de cotiser pour la partie "assurance maladie", on n'aurait plus de remboursement maladie, maternité, invalidité, décès - à la différence de la retraite (cotisation séparée) ou des indemnités journalières (absence de cotisation). Sauf bien sûr à souscrire une assurance spécifique en-dehors du système français.
Il semble aussi que les pensions d'invalidité soient versées aux salariés par la Sécurité sociale (et donc alimentées en fait par les cotisations des "assujettis" + le déficit de la SS), à la différence de l' allocation adulte handicapé, prestation financée par le budget de l’Etat (+ son déficit).
Maintenant, pour une personne salariée, ce genre de question ne se pose pas vraiment pour le moment, étant donné qu'en général l'employeur refuse que le salarié quitte le système français. C'est ce qui se passe dans mon cas, comme je l'explique ici, et ce malgré une lettre virulente que j'ai envoyée au PDG.
Inutile de dire que dans le système libéral idéal, il n'y aurait plus de cotisation obligatoire, on souscrirait des assurances maladies et des assurances invalidité - ça existe déjà, évidemment, avec un rapport qualité-prix qui serait meilleur que ce qu'impose actuellement la contrainte étatique. Même les handicaps de naissance peuvent être couverts par une assurance prénatale (ça existe déjà aussi).

17.5.08
Recrutement à la SS - direction contentieux ?
Meuh non, mauvaise langue, va ! C'est seulement pour la mutuelle Bob Denard Int. Ltd.
15.5.08
La Sécurité sociale française est hors-la-loi

Mais en fait la Sécurité sociale a toujours été hors-la-loi, et ce depuis le début :
Les ordonnances de 1945 ne respectent pas les formes du droit : ce sont de pures décisions politiques, édictées par un "gouvernement provisoire" sans base élective. Que penser de la légitimité des hommes qui ont voté la loi du 25 avril 1946, laquelle "nationalisait" (c'est-à-dire volait à ses propriétaires, et éventuellement aux contribuables forcés d'indemniser les premiers), les 34 premières sociétés d'assurances en France, tout en imposant une règlementation féroce à l'ensemble des assurances ? Il se trouve justement que, quelques jours après, le 5 mai, un référendum a désavoué ces gens-là en rejetant avec 52% de "non" le projet de constitution qu'ils avaient préparé pour la IVe République, projet communiste de constitution."La Sécurité sociale et comment s'en sortir", Georges Lane, p.311-312, éditions du Trident.
Cependant, le 14 octobre 1946, un nouveau projet de constitution pour la IVe République est adopté par référendum avec 53,6% des voix. Elle contient un préambule qui affirme de nouveau les "faux droits à".
Ces faits justifient que l'on appelle "coup de force initial" la manière dont un gouvernement de rencontre, expressément désavoué par le peuple français, lui a imposé la sécurité sociale dans ses premières années d'existence comme une apparence de droit sui generis.
12.5.08
11.5.08
10.5.08
L'abolition de l'esclavage en France : ce n'est pas pour demain !

1. État d'une personne ou d'une collectivité soumise au pouvoir tyrannique d'une autre personne ou d'un groupe de personnes dans l'ordre politique et social.
2. État de celui dont la volonté, la liberté personnelle sont dominées par des forces contraignantes intérieures ou extérieures à lui-même.
Y a-t-il un autre mot qui définisse mieux la condition de celui qui est assujetti à la Sécurité sociale ? Contraint de cotiser et de jeter le fruit de son travail dans un Trou sans fond pour complaire aux politiciens et aux syndicalistes de la Soviétie française ? Tout ceci au nom de la "solidarité" ? Solidarité à sens unique, évidemment, car si l'esclavagiste est "solidaire" de l'esclave (par cupidité et par intérêt), l'esclave, lui, n'a rien à gagner à cette "solidarité".
Ce faisant, l'esclavagiste devient d'une certaine façon dépendant de son esclave : il doit empêcher à tout prix une révolte des esclaves, qui lui ferait tout perdre. Même Hegel l'avait compris (la fameuse "dialectique du maître et de l'esclave"). L'esclavagiste n'a que deux armes : la contrainte légale ("vous devez respecter la loi, sinon vous serez punis"), et le discours culpabilisant ("ce n'est pas bien de ne pas respecter la loi"). Alors que ces deux armes deviennent chaque jour plus inefficaces, l'esclavagiste se rend compte qu'il ne pourra pas compter éternellement sur la bêtise et la soumission de l'esclave. Un jour ses privilèges seront mis à bas, ses mensonges seront exposés, et son oppression cessera définitivement. Son combat est toujours un combat d'arrière-garde.
9.5.08
Les perles de "Ma Sécu"

- "Le risque santé n'est pas assurable."
- "La Sécu a vocation à être déficitaire, comme la poule pond des œufs."
"Un gouvernement peut très bien décider de foutre la Sécu en l'air. Et là, je peux vous dire qu'on mettrait nos troupes dans la rue." (Jean-Claude Mailly)Ce qui me confirme dans mon point de vue que seule une faillite complète de l'Etat français peut conduire à la fin de l'esclavagisme social. Cette faillite est chaque jour plus proche ; comme le dit Georges Lane, il suffit qu'un jour le marché financier se refuse à financer les déficits étatiques. S'il continue à les financer actuellement, c'est parce qu'il espère que la dette pourra être remboursée. Or il est impossible que cette dette continue à s'accroître sans qu'un jour le doute naisse. Ce jour-là, le choc contre le mur de la réalité réveillera brutalement les collectivistes de droite et de gauche. Cela pourra être la matière d'un nouveau livre plus inspiré : "Ma Sécu : la fin d'une illusion".
8.5.08
Le Figaro : "quitter la Sécu, c'est pas bien ! Vilains libéraux, vilains !"
C'est sur le site de la nouvelle Pravda de droite du journal, ici : Le trou de la Sécu
n'existe pas. Faut-il parler de désinformation, ou d'ignorance ?
Je n'ai pas pu résister à l'envie d'y aller de mon petit commentaire ironique :
n'existe pas. Faut-il parler de désinformation, ou d'ignorance ?
Je n'ai pas pu résister à l'envie d'y aller de mon petit commentaire ironique :
Bravo le Figaro ! Tout va très bien, il n'y a pas de trou, c'est juste l'Etat qui doit un peu d'argent et les médecins qui sont un peu trop payés (pourtant moins qu'un plombier ou un coiffeur).
Et puis quitter la Sécu, c'est pas bien... Quoi, le Titanic fonce vers l'iceberg et vous prétendez aller dans les canots de sauvetage ? Pas bien, ça ! Soyez solidaires du naufrage !
7.5.08
Faudrait pas prendre les Baby-boomers pour des racailles politiques !

Bien, mais titre à revoir...
Bien que l'article soit très intéressant, le titre est une grave erreur : ce ne sont pas les Baby-boomers qui ont causé la faillite, mais bien l'Etat et les bandits démagogues qui ont été et sont à sa tête.
Heureusement, la société d'assistanat et de paresse est parvenue à ses dernières extrémités. La Sécurité sociale (insécurité asociale) explosera un jour pas si éloigné que ça. D'ailleurs son monopole est déjà tombé du strict point de vue juridique.
6.5.08
Pas de langue de bois sur la Sécurité sociale pour les lecteurs du Figaro
Quelques commentaires intéressants sur le site du Figaro :
3/05/2008 16:09
Phil : La solidarité à l'épreuve... de la concurrence !
Pourquoi n'écrivez vous pas que l'assurance maladie est peu performante en France? Pour un salaire brut de 2000 EUR, il faut compter 800 EUR de prélèvement en France contre 380 EUR en Suisse auprès d'une compagnie privée et avec de bien meilleures prestations. Seule la concurrence ramenera la vérité des couts et générera du pouvoir d'achat même pour l'assurance maladie véritable gouffre à pouvoir d'achat...!
3/05/2008 16:24
SYLVIE : bye bye la secu
sylvie:il y déjà bien longtemps (17 ans) que je me passe de la sécurité sociale au profit d'une assurance privée à 100% de mes dépenses de santé en réalisant environ 30% d'économie, et je vous avoue que cela me fait un peu rire de vous voir débattre pour savoir comment on pourrait bien sauver ce monstre étatique qui ruine la France et les Français et n'enrichit au passage que tout notre panel de syndicats bien-aimés qui d'ailleurs ont une représentativité plus que discutable, leur apprentissage du vocabulaire totalisant 2 lettres N.O.N.
4/05/2008 12:37
Parigoth : Toutes vos questions, c'est sûr?
Bon. Voilà LA question. La seule, la vraie.
Quand la France, à l'instar de la République Fédérale d'Allemagne va-t-elle enfin ouvrir son système de protection sociale à la concurrence?
5/05/2008 19:46
Cyrano34 : Abrogation du monopole
Comment se fait-il que le monopole de la Sécurité sociale sur l'assurance-maladie et l'assurance-retraite ne soit pas abrogé dans les faits en France, alors qu'il l'est dans le droit puisque les directives européennes qui instaurent la concurrence dans le domaine des assurances sociales ont fini par être intégrées au code des assurances et à celui de la Sécurité sociale ?
5/05/2008 21:09
François : assurance privée
Pour en finir avec les déficits de la sécu il faut la supprimer. Depuis 4 ans je suis assuré pour la maladie chez KMS en Suisse et ça me coute 4 fois moins cher pour une couverture largement supérieure à la séc soc. Au début ce fut très chaud, lettres de rappel, puis lettres recommandées et enfin l'huissier. J'ai déposé plainte pour tentative d'extorsion de fonds contre l'urssaf, la ram (devenue maintenant RSI) et également contre l'huissier. Le proc a classé les plaintes sans suite; j'ai donc déposé de nouvelles plaintes devant le doyen des juges d'instruction avec constitution de partie civile et je peux vous dire que ça les a calmé; depuis 2 ans ils me foutent une paix royale. Pour l'assurance vieillesse j'ai souscrit un contrat tontinier qui rémunère à 6,5% C'est quand même mieux que le livret A !
Et qu'on ne me parle pas de solidarité, je suis indépendant et si je dépose le bilan personne ne me viendra en aide, pire et je l'ai constaté chez de malheureux collègues, on m'enfoncera encore plus.
A bon entendeur salut.
6/05/2008 20:30
kazeo : S'assurer ailleurs mieux et moins cher??
On gagnerait beaucoup à s'assurer ailleurs: on paierait moins cher de cotisations et on serai bien mieux rembourser à s'assurer dans d'autres sécurité sociale européennes... en étant au smic, de meilleurs soins de santé remboursés et plus de 300 euros d'économie PAR MOIS.
Il parait que c'est possible en France mais que sous la pression de syndicats et de lobbies le sujet reste tabou?
Les journalistes du Figaro auront t-ils la langue de bois sur ce sujet? éviteront-ils la question? Auront-ils peur de se mouiller sur ce sujet?...
Comptons sur leur professionnalisme...
8/05/2008 07:31
Mérou : Un petit article qui dit tout
Il n'est pas nécessaire de faire de longues recherches pour avoir la preuve qu'on peut s'assurer ailleurs qu'à la Sécu. Il suffit d'ouvrir le code des assurances (ou de le consulter sur le site Légifrance). Voici ce que dit l'article
L 362-2 :
"Toute entreprise d'assurance communautaire établie dans un Etat membre autre que la France peut couvrir ou prendre sur le territoire de la République française, en libre prestation de services à partir de cet établissement, des risques ou des engagements conformément aux agréments qui lui ont été accordés par les autorités de contrôle de son Etat d'origine, sous réserve que le Comité des entreprises d'assurance ait préalablement reçu de ces dernières les informations requises."
Ce qui signifie qu'une société d'assurance européenne autorisée dans son pays à couvrir par exemple le risque maladie au premier euro, comme le fait la Sécurité sociale française, peut proposer en France cette assurance en substitution à celle de la Sécurité sociale.
3/05/2008 16:09
Phil : La solidarité à l'épreuve... de la concurrence !
Pourquoi n'écrivez vous pas que l'assurance maladie est peu performante en France? Pour un salaire brut de 2000 EUR, il faut compter 800 EUR de prélèvement en France contre 380 EUR en Suisse auprès d'une compagnie privée et avec de bien meilleures prestations. Seule la concurrence ramenera la vérité des couts et générera du pouvoir d'achat même pour l'assurance maladie véritable gouffre à pouvoir d'achat...!
3/05/2008 16:24
SYLVIE : bye bye la secu
sylvie:il y déjà bien longtemps (17 ans) que je me passe de la sécurité sociale au profit d'une assurance privée à 100% de mes dépenses de santé en réalisant environ 30% d'économie, et je vous avoue que cela me fait un peu rire de vous voir débattre pour savoir comment on pourrait bien sauver ce monstre étatique qui ruine la France et les Français et n'enrichit au passage que tout notre panel de syndicats bien-aimés qui d'ailleurs ont une représentativité plus que discutable, leur apprentissage du vocabulaire totalisant 2 lettres N.O.N.
4/05/2008 12:37
Parigoth : Toutes vos questions, c'est sûr?
Bon. Voilà LA question. La seule, la vraie.
Quand la France, à l'instar de la République Fédérale d'Allemagne va-t-elle enfin ouvrir son système de protection sociale à la concurrence?
5/05/2008 19:46
Cyrano34 : Abrogation du monopole
Comment se fait-il que le monopole de la Sécurité sociale sur l'assurance-maladie et l'assurance-retraite ne soit pas abrogé dans les faits en France, alors qu'il l'est dans le droit puisque les directives européennes qui instaurent la concurrence dans le domaine des assurances sociales ont fini par être intégrées au code des assurances et à celui de la Sécurité sociale ?
5/05/2008 21:09
François : assurance privée
Pour en finir avec les déficits de la sécu il faut la supprimer. Depuis 4 ans je suis assuré pour la maladie chez KMS en Suisse et ça me coute 4 fois moins cher pour une couverture largement supérieure à la séc soc. Au début ce fut très chaud, lettres de rappel, puis lettres recommandées et enfin l'huissier. J'ai déposé plainte pour tentative d'extorsion de fonds contre l'urssaf, la ram (devenue maintenant RSI) et également contre l'huissier. Le proc a classé les plaintes sans suite; j'ai donc déposé de nouvelles plaintes devant le doyen des juges d'instruction avec constitution de partie civile et je peux vous dire que ça les a calmé; depuis 2 ans ils me foutent une paix royale. Pour l'assurance vieillesse j'ai souscrit un contrat tontinier qui rémunère à 6,5% C'est quand même mieux que le livret A !
Et qu'on ne me parle pas de solidarité, je suis indépendant et si je dépose le bilan personne ne me viendra en aide, pire et je l'ai constaté chez de malheureux collègues, on m'enfoncera encore plus.
A bon entendeur salut.
6/05/2008 20:30
kazeo : S'assurer ailleurs mieux et moins cher??
On gagnerait beaucoup à s'assurer ailleurs: on paierait moins cher de cotisations et on serai bien mieux rembourser à s'assurer dans d'autres sécurité sociale européennes... en étant au smic, de meilleurs soins de santé remboursés et plus de 300 euros d'économie PAR MOIS.
Il parait que c'est possible en France mais que sous la pression de syndicats et de lobbies le sujet reste tabou?
Les journalistes du Figaro auront t-ils la langue de bois sur ce sujet? éviteront-ils la question? Auront-ils peur de se mouiller sur ce sujet?...
Comptons sur leur professionnalisme...
8/05/2008 07:31
Mérou : Un petit article qui dit tout
Il n'est pas nécessaire de faire de longues recherches pour avoir la preuve qu'on peut s'assurer ailleurs qu'à la Sécu. Il suffit d'ouvrir le code des assurances (ou de le consulter sur le site Légifrance). Voici ce que dit l'article
L 362-2 :
"Toute entreprise d'assurance communautaire établie dans un Etat membre autre que la France peut couvrir ou prendre sur le territoire de la République française, en libre prestation de services à partir de cet établissement, des risques ou des engagements conformément aux agréments qui lui ont été accordés par les autorités de contrôle de son Etat d'origine, sous réserve que le Comité des entreprises d'assurance ait préalablement reçu de ces dernières les informations requises."
Ce qui signifie qu'une société d'assurance européenne autorisée dans son pays à couvrir par exemple le risque maladie au premier euro, comme le fait la Sécurité sociale française, peut proposer en France cette assurance en substitution à celle de la Sécurité sociale.
5.5.08
Sécurité sociale : la folie criminelle du socialisme, et ses victimes
"Si on prive les socialistes de leurs victimes, ils ne peuvent plus faire de socialisme. Si vous leur proposez de vivre "socialistement" entre eux, ils ne veulent pas, ce qu'ils veulent c'est vivre par la force sur votre dos. Pour qu'il y ait une "sécurité" sociale, il faut qu'il y ait une "non-sécurité" sociale. Pour qu'il y ait un système criminel qui est fondé sur la pensée magique et sur l'idée que la violence permet de se dispenser de tenir compte des lois de la réalité, il faut qu'il y ait des gens qui, eux, sont capables de traiter la réalité, qui soient rationnels et serviront d'esclaves aux premiers. Le voleur a besoin du volé, même si le volé n'a pas du tout besoin de son voleur. La spoliation légale ne profite à personne, et elle détruit tout ce qu'elle touche. Un jour le système disparaitra, car il n'y a pas de limite à la violence qu'on peut commettre pour essayer de préserver un système qui est fondé sur la négation du réel."(Emission du 28 avril, cliquer sur la flèche verte)
4.5.08
3.5.08
Le Figaro enquête sur l'Union soviétique
C'est ici. De la belle langue de bois en perspective, ça commence d'ailleurs avec leur présentation de la SS, "forteresse de la république héritée de la résistance", "enviée par les étrangers", "pilier de la société made in France"... N'en jetez plus, le Goulag n'en demande pas tant !
J'y suis allée de mon commentaire, qui sera sans doute censuré :
Mise à jour : mes messages ont évidemment été censurés. A retenir : les journalistes Eric Merlen et Frédéric Ploquin sont comme le reste de la classe médiatique, ils surfent sur le "politiquement correct" sans chercher à approfondir leur sujet. C'est honteux de la part d'un journal qui prétend que "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur". Je suis bien contente de ne plus acheter ce torchon qui ne vaut pas mieux que le reste de la presse. Serge Dassault avait raison de dire que les journaux doivent diffuser des « idées saines », car « nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ».
J'y suis allée de mon commentaire, qui sera sans doute censuré :
Hypocrisie et mensongeN'hésitez pas vous aussi à leur faire connaître votre façon de penser.
On se demande quand le Figaro se décidera à dire la vérité aux Français : le monopole de la SS est aboli, et de plus en plus de gens le quittent pour prendre des assurances santé qui leur reviennent parfois 10 fois moins cher pour une meilleure couverture. De toute façon la SS est condamnée. Plus dure sera la chute pour ceux qui ne veulent rien voir !
http://quitter_la_secu.blogspot.com/
Mise à jour : mes messages ont évidemment été censurés. A retenir : les journalistes Eric Merlen et Frédéric Ploquin sont comme le reste de la classe médiatique, ils surfent sur le "politiquement correct" sans chercher à approfondir leur sujet. C'est honteux de la part d'un journal qui prétend que "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur". Je suis bien contente de ne plus acheter ce torchon qui ne vaut pas mieux que le reste de la presse. Serge Dassault avait raison de dire que les journaux doivent diffuser des « idées saines », car « nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ».
Les Etats-Unis : un pays presque aussi fasciste que la France

On y apprend que l'impôt sur le revenu est illégal, que le fisc est pire que la mafia, et que la Réserve fédérale est une entité obscure qu'il faudrait abattre à tout prix. A ce sujet, Russo déraille un peu : que ce soit un monopole privé ou un monopole public qui crée la monnaie ne change pas grand chose, ce qu'il faut c'est l'abolition du monopole lui-même.
Un film indispensable au moins pour se persuader que les Etats-Unis n'ont rien de libéral (d'ailleurs même le terme de "liberal" a changé de sens sous la pression fasciste). Ayons une pensée émue pour tous ces libéraux conservateurs français qui ne jurent que par le monstre froid à la bannière étoilée... Souhaitons seulement que ledit monstre nous rende intact notre psychothérapeute préféré parti là-bas !
2.5.08
Le fonctionnaire français : une race supérieure

Il faut donc, sauf à être un ultralibéral anthropophage, reconnaître que le Français moyen est bien peu de chose comparé au plus modeste représentant de cette Fonction Publique qui nous mène vers l'Avenir Radieux de la Citoyenneté Républicaine Solidaire, de cette Race des Seigneurs (© Cecilia ex-Sarkozy, sur une idée d'un "regretté chancelier").
Et si en outre le Français moyen n'est pas de couleur blanche, il a intérêt à ne pas trop titiller le Seigneur :
Un membre du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale [Gautier Béranger, «responsable du pôle communication» au ministère, ancien sous-préfet] (...) aurait traité de «sale noir» un vigile d’un hypermarché Carrefour, à Charenton, près de Paris. Selon le journal, le conseiller d’Hortefeux se serait énervé quand le vigile aurait emporté ses papiers pour vérification, «une procédure obligatoire quand un chèque dépasse 250 euros, le sien (étant) de 528,06» euros. Gautier Béranger lui aurait alors dit qu’il pouvait «mettre une croix sur sa carrière, c’est moi qui donne les accréditations aux sociétés de gardiennage !» Plus grave, le responsable communication l’aurait menacé de le «renvoyer dans son pays», alors que le vigile est français.Je suis ce genre d'infos très commodément via Wikio. J'espère que les libéraux reprendront l'info et ne la laisseront pas aux médias habituels de gauche.
1.5.08
Tu fais l'pont ou l'con ?

Un billet d'humeur de Faraj Chemsi...
Ce matin, au moment de prendre son rendez-vous, un patient me demande si "je fais le pont ou le con".
Travailler, c'est faire le con ?
Travailler, c'est cotiser pour ceux qui préfèrent la flemme ?
Travailler, c'est ne pas profiter ? De quoi, je ne saurais vous dire.
Cette réflexion pleine d'humour en dit long sur l'état d'esprit des Français, sur leur plaisir d'aller au travail, sur le fameux travailler plus pour gagner plus et ils ont bien compris que dans notre pays, au delà d'un certain seuil de revenus, il faut mieux rester chez soi.
A t-on mesuré l'impact économique de ce mois de mai, à moitié chômé, alors que notre pays a besoin de se retrousser les manches pour pouvoir sortir de l'ornière, cancre de l'Europe...
Aux ponts et congés à répétition il faut ajouter les 35 h, la semaine qui se termine le jeudi, les arrêts de travail au moindre petit bobo.
Comment ne pas imaginer, avec cette culture du non-travail, une décadence lente et inexorable de l'économie française?
Le Président de la République, les observateurs économiques et dernièrement le Premier ministre décrivent la France comme un pays présentant une trentaine d'années de retard sur le reste du monde.
Effectivement il suffit de franchir nos frontières pour remarquer la frénésie économique qui anime les pays voisins. Si on s’éloigne un peu et qu'on aborde les pays en voie de développement le contraste est encore plus flagrant.
Que disent les Français qui ont créé une entreprise en Angleterre ou au Brésil ? ''On n'aurait jamais pu faire ça en France...'' !
Notre pays, que beaucoup de dirigeants étrangers et actuellement les Chinois, qualifient de vieille Europe, semble avoir son horloge arrêtée en 1970.
Y créer son entreprise, s'y mettre à son compte après s'être sorti du labyrinthe administratif est un véritable parcours d'endurance.
Puis après il faut apprendre à vivre continuellement avec la peur au ventre des différents contrôles, mises aux normes, contraintes diverses et multiples et surtout à être rapidement rattrapé par les charges sociales et fiscales les plus élevées du monde.
La France est certainement le seul pays où l'arrivée du courrier journalier est une véritable épreuve psychologique !
Puis il faut que le créateur de richesse s'enrichisse mais pas trop pour ne pas sombrer dans le cercle infernal du travailler plus pour gagner moins.
Il faut alors être con pour ne pas faire le pont.
La France est aussi un pays où dès que l’on parle d’entreprise privée, de mise en concurrence de services publics, on vous accuse de vouloir la régression sociale, avec d’un côté les gentils qui défendent le service public et de l’autre les méchants qui exploitent les pauvres travailleurs !
Tels sont les débats en France, où l’on voit toujours les mêmes répétant inlassablement les mêmes rengaines.
Avez-vous remarqué que ces hommes publics sont effrayés à l’idée de soulever le voile derrière lequel se cachent tous les maux entretenus par notre système social à la dérive ?
Avez-vous remarqué que la quasi faillite de notre système de sécurité sociale n'a pas été abordée pendant la dernière campagne présidentielle, alors qu'il est un des facteurs du ''tu fais l'pont ou l'con'' par l'assistanat généralisé qu'il engendre au prix de retenues massives sur les salaires ?
Tous semblent pris de panique dès que l’on aborde le sujet. Ils attendent certainement la mort de ce système né après la guerre pour oser enfin admettre et proclamer ses défauts et ses abus.
Alors comment croire en la liberté d'expression, comment croire en la liberté de la presse ?
Une majorité de citoyens est désormais largement au courant de la mise en concurrence de la Sécu mais ils n'osent pas franchir le pas, de peur de se faire renvoyer par leur patron, lui-même paralysé par la crainte de voir s’abattre sur son entreprise les foudres des organismes de recouvrement des caisses sociales.
Tous les hommes politiques eux aussi sont largement au courant mais rares sont ceux qui veulent prendre à bras le corps le problème de l’applicabilité des lois mettant fin à ce monopole, rares sont ceux qui font le parallèle entre la stagnation économique de notre pays et le trop plein de charges sociales.
Par chance, il existe un moyen de se renseigner sur se qui se passe réellement dans notre pays : REICHMANTV, la télévision sur internet.
Allez-y faire un tour, vous serez pas déçu du voyage.
Et le jour où les idées qui s'y expriment s'imposeront...
il deviendra vraiment con de faire le pont !
Dr Faraj CHEMSI
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